| René·e |
21 glyphes |
Cecilia Gérard |
Dans sa pratique de micro-édition avec Papier Charbon à Lyon, Cecilia Gérard s’intéresse aux auteur·ices queers non contemporain·es et à l’édition ancienne. En vue de la réédition du roman Une femme m’apparut de Renée Vivien, elle a souhaité dessiner une fonte en femmage à cette poétesse, s’inspirant d’un caractère très emblématique de l’imprimerie typographique, le Garamond italique. L’objectif de René·e est d’en proposer une réinterprétation contemporaine, notamment en travaillant des glyphes post-binaires, mais également d’y insuffler la personnalité romantique de Renée Vivien grâce à une série d’ornements. |
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2023 |
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| Læ Cancre |
40 glyphes |
Sophie Vela |
Dans le cadre de son diplôme de DNSEP en design graphique à l’EESAB de Rennes, sous la direction de Catherine de Smet et Marjolaine Levy, Sophie Vela propose un fork pirate d’un caractère sous licence propriétaire, Écriture A. Distribué gratuitement par le ministère de l’Éducation nationale aux professeur·ses des écoles via le site du gouvernement, ce caractère induisant le ductus est un outil d’apprentissage de l’écriture chez les enfant·es. |
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2023 |
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| Nudles |
62 glyphes / 5 graisses / QUNI |
Max Lillo / Anne-Dauphine Borione |
Max Lillo propose un fork inclusif du caractère Nudles d’Anne-Dauphine Borione, inspiré des formes insaisissables d’un bol de nouilles marqué par la souplesse, la fluidité et l’élasticité. Nudles est une linéale qui se veut amusante dans ses formes et ses courbes. Elle comporte cinq graisses plus dansantes les unes que les autres. |
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2023 |
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| Escabeau |
58 glyphes / QUNI |
Max Lillo |
Escabeau est une mécane bien costaude posée sur ses solides empattements intimement reliés aux slogans militants. C’est un caractère conçu en capitales pour se faire entendre, porter, crier plus haut. Escabeau, à l’image du mouvement queer féministe, cherche la convergence des luttes. Il intègre des glyphes anti-capitalistes, mais aucun glyphe monétaire. Cette fonte est disponible en open-source sur la typothèque et est vouée à être abîmée, coupée ou retracée à la main sur des pancartes. |
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2023 |
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| Cætera |
33 glyphes |
Florentine Oser |
Après une première année d'étude en typographie, Florentine décide de numériser son écriture et d'y ajouter des glyphes inclusifs. |
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| Computeuse |
18 glyphes |
Laura Conant |
Pour son diplôme de master à l’erg, Laura Conant – dont la pratique se situe à la croisée entre arts numériques, design graphique, typographie et son – réalise un synthétiseur de A à Z. Le caractère Computeuse est imaginé pour la nomenclature typographique imprimée sur son PCB (printed circuit board, circuit électronique imprimé sur une plaque). Dessiné avec Metapost, le caractère peut être gravé numériquement au laser sur tout support. Laura Conant engage une réflexion sur les usages de nos outils de création mêlant ses intérêts pour les technologies et les études de genre. Inclusivité et fluidité sont dès lors présents au coeur du système. |
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2022 |
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| Emomania |
38 glyphes |
Ayasha Khan |
Ayasha Khan, diplômée de l’erg, propose le caractère dodu et blobesque Émomania. Celui-ci dépeint la folie des émotions propres à la communication virtuelle, et évoque la façon dont l’utilisation massive des mêmes émojis peut réduire les nuances des expressions de chacun·e, jusqu’à créer une « mania », une folie émotive. En avril 2022, Émomania s’étoffe de ligatures inclusives durant le workshop Bye Bye Binary « Qunilicious » et se diffuse via la collective Solitype (créée par Charlotte Rohde et Vivien Hoffmann), qui collecte des fonds pour les personnes cherchant refuge dans l’Union européenne ainsi que pour des ONG qui défendent les droits humains. |
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2021 |
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| Fromax |
12 glyphes |
Thomas Bouville / officeabc |
Pour les besoins de la mise en forme du texte « Une révolution typographique postbinaire » de Camille Circlude paru en octobre 2021 dans la revue LSD du Centre national du graphisme, Thomas Bouville, co-auteur avec officeabc du caractère Fromax, ajoute douze glyphes inclusifs, conférant ainsi au texte le statut hybride d’essai et de spécimen typographique. La conception graphique de la revue est également réalisée par le studio officeabc avec l’aide de Thomas Bouville. |
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2019 |
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| BBB Open Sans |
57 glyphes / QUNI |
Bye Bye Binary (Clara Sambot, Quentin Lamouroux, Camille Circlude) / Steve Matteson |
Le BBB Open Sans est un fork réalisé par Clara Sambot, Quentin Lamouroux et Camille Circlude de l’Open Sans dessiné par Steve Matteson et diffusé sous licence libre sur Google Fonts. Ce fork est le fruit d’une invitation faite à Bye Bye Binary par Les Halles de Schaerbeek à Bruxelles. Le dessin des glyphes inclusifs repose sur un système de boucles inférieures et supérieures reliant les terminaisons masculines et féminines. Le BBB Open Sans est « qunifié » et disponible sur la typothèque Bye Bye Binary. |
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2023 |
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| BBB Bonbon |
4 glyphes |
Enz@ Le Garrec / Cyreal |
Enz@ Le Garrec entame un fork du caractère Bonbon de Cyreal, distribué sous licence libre par Google Fonts, pour les besoins de la traduction et mise en forme d’un discours de Dominique Jackson. Ce discours est repris sur une affiche réalisée par Enz@ Le Garrec et Chloé Elvezi dans le cadre de l’exposition « Batailles typographiques » du festival Extra !, au Centre Pompidou, en septembre 2022. |
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2022 |
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| BBB DM Sans |
41 glyphes / 8 graisses / QUNI |
Bye Bye Binary (Camille Circlude, Eugénie Bidaut, Mariel·le Nils) / Colophon Foundry, Jonny Pinhorn, Indian Type Foundry |
Le BBB DM Sans est un fork réalisé par Camille Circlude, Eugénie Bidaut et Mariel·le Nils du DM Sans, caractère distribué sous licence libre par Google Fonts. Ce fork est le fruit d’une invitation faite à Bye Bye Binary par le théâtre Varia à Bruxelles, dont l’identité graphique est réalisée par le studio Ekta. Le dessin des glyphes inclusifs se compose de caractères entrelacés, coupés, simulant un jeu d’avant et d’arrière-plans. Le BBB DM Sans est « qunifié » et disponible sur la typothèque Bye Bye Binary dans plusieurs graisses (light, regular, medium et bold) ainsi que dans sa version italique. |
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2023 |
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| Roberte |
42 glyphes / QUNI |
Eugénie Bidaut |
Quand Eugénie Bidaut s’ennuie les dimanches après-midi, elle travaille sur un caractère inclusif anguleux et fin, inspiré des italiques de Granjon. |
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2022 |
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| Rondüe |
8 glyphes |
Doriane Clavot |
Doriane Clavot, étudiante en DNMADE graphisme au lycée polyvalent Claude Garamont de Colombes, entreprend de créer un caractère typographique joyeux, rebondi et représentatif de toutes les identités. S’inspirant de la Rotunda retravaillée en calligraphie et du Didot pour ses pleins et déliés, elle confère à la Rondüe un aspect gourmand, onctueux et généreux. |
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2023 |
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| Crozet·te |
40 glyphes |
Thaïs Cuny |
Thaïs Cuny, étudiante en DNMADE à Colombes, se lance dans un dessin de caractère complexe au point de croix et y ajoute des glyphes inclusifs. Les majuscules sont pour certaines des reprises de lettres brodées existantes, alors que les minuscules, chiffres, signes de ponctuation, symboles et ligatures inclusives sont de nouveaux dessins. |
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2023 |
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| Caryo |
12 glyphes / 2 graisses |
Gabriel Jans-Robinson |
En 2023, Gabriel Jans-Robinson, ancien étudiant de l’Esad à Amiens et de l’École Estienne à Paris, réalise une affiche de sensibilisation pour l’association Grandir en société, à l’occasion de la Journée mondiale de la trisomie 21. Autour du thème « Nous sommes des adultes, pas des enfants », il dessine un caractère pour permettre aux personnes atteintes de la trisomie 21 de se réapproprier certains modes d’expression. La présence des ligatures inclusives est une façon de valoriser l’expression personnelle et autodéterminée. |
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2023 |
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| Hécate |
35 glyphes |
Camille Deriaz |
Camille Deriaz, diplômée de l’ESADHAR du Havre et de la Hear de Strasbourg, dessine le caractère Hécate en 2019, sous la supervision de Sonia Da Rocha. En avril 2022, elle profite du workshop Bye Bye Binary « Qunilicious » pour y ajouter les premiers glyphes inclusifs. |
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2020 |
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| Supercombi |
130 glyphes / QUNI |
Rémi Levaufre |
En 2020, Rémi Levaufre organise un workshop au Havre et travaille sur le caractère Supercombi pour les besoins en communication de cet atelier. Aujourd’hui, le caractère existe dans une graisse ultrafine, mais se destine à un plus large panel de graisses en fonte variable. |
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2020 |
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| Philippa |
36 glyphes |
Nina Chagas |
Fascinée par la similarité des méthodes de conception des formes typographiques des notes tironiennes (méthode de sténographie abréviative en usage du Ier siècle av. J.-C. au XVIe siècle) et des ligatures inclusives – pourtant séparées par plusieurs siècles d’évolution de l’écriture –, Nina Chagas propose, pour son projet de diplôme, une gothique mutante utilisant les terminaisons au genre neutre de la grammaire Acadam mêlée aux inscriptions tironiennes. |
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2023 |
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| Castle Rock |
14 glyphes |
Léa Dechavanne |
Inspirée par les travaux de Bye Bye Binary, Léa Dechavanne s’initie au dessin de caractère pour les besoins d’un projet mené à Sint-Lucas Antwerpen visant à re-créer une couverture de livre de science-fiction en s'inspirant du roman de Philip K. Dick, The Man in the High Castle. Elle ajoute ensuite à son caractère Castle Rock un ensemble de glyphes inclusifs, détournant ainsi l’énoncé de l’exercice pour en faire un propos plus engagé. |
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2023 |
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| Et Al |
14 glyphes |
Victor Moizan |
Dans le cadre de son DNMADE en design graphique au lycée des Arènes de Toulouse, Victor Moizan dessine Et Al, un fork pirate de l’Avenir de Frutiger. Victor Moizan souhaite mettre les recherches en grammaire neutre non-binaire de læ linguiste Alpheratz au coeur de son projet typographique pour son projet de diplôme, réalisé à l’issue d’un travail de recherche sur les expérimentations typographiques qui repoussent les limites de la langue écrite. |
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2023 |
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| Lutte ouvrière |
100 glyphes / QUNI |
Hadrien Herzog |
Auto-initié par Hadrien Herzog, ce projet vise à dessiner une fonte complète à partir des caractères présents dans le logo du parti politique Lutte ouvrière. L’objectif est de mettre à disposition du matériel graphique militant contre la réforme des retraites : flyers, stickers, banderoles, affiches, gazettes, etc. |
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2023 |
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| Feronia Jugendstil |
38 glyphes / QUNI |
Julienne Richard / Peter Wiegel |
Alors qu’elle conçoit l’identité visuelle du collectif Palais des fêtes et de son festival La Fête au Palais, Julienne Richard reprend le caractère Feronia numérisé par Peter Wiegel. Elle y ajoute de nouvelles ligatures inclusives et la « qunifie » de son propre chef, sans que cela émane d’une commande du collectif et la rend disponible sur Velvetyne Type Foundry. |
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2023 |
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| Linéal |
84 glyphes / 6 graisses |
Ilona Legrand, Ariel Martín Pérez / Frank Adebiaye, Anton Moglia |
Ce caractère a été dessiné à l’origine par Frank Adebiaye il y a plus de dix ans. En 2022, Ilona Legrand reprend ce travail et y ajoute des glyphes inclusifs faisant usage du doublet. En parallèle, Anton Moglia crée une version variable de la fonte, plus moderne. Aujourd’hui, Ariel Martín Pérez essaie d’unifier tous ces efforts pour créer une fonte inclusive et variable, avec un ensemble de caractères très étendu, et de la rendre disponible sur Velvetyne Type Foundry. |
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2023 |
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| Bree |
3 glyphes |
Hëlo / Veronika Burlan, Jos Scaglione |
Le temps d'une exploration personnelle réalisée après avoir découvert les travaux de la collective Bye Bye Binary, Hëlo se lance dans le dessin de trois glyphes inclusifs pour le caractère Bree de Veronika Burian et Jos Scaglione, avec l'espoir de compléter le caractère dans un futur plus ou moins proche. |
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2021 |
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| Kate Kong |
7 glyphes |
Éline Driquert |
Pour son DNA et DNSEP à l’École supérieure d’art de Lorraine, Éline Driquert travaille à un lettrage doté d’une esthétique punk et DIY. Pour le nom du caractère, elle s’inspire de King Kong Théorie de Virginie Despentes, et plus précisément de cette phrase : « Je suis plutôt King Kong que Kate Moss comme fille. » |
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2019 |
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| Les ouvrières |
80 glyphes / 5 graisses |
Laure Azizi |
À la suite d’un atelier portant sur les fontes variables mené par Eugénie Bidaut, intervenante dans le master typographie de La Cambre, Laure Azizi propose Les ouvrières, une fonte variable disponible sur Velvetyne Type Foundry, inspirée du travail des fourmis. Le tracé des fourmis est plus ou moins organisé en rang selon chacune des graisses de la fonte : qu’elles soient exploratrices, agricultrices, affamées, soldates ou rassasiées. Le caractère comporte des ligatures inclusives en capitales et bas-de-casse. |
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2022 |
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| Captive |
48 glyphes |
Jules Durand |
Inspiré par le caractère Cabinet dessiné par Ernst Lauschke en 1888, Jules Durand propose un dessin similaire pour le Captive, qu’il crée et rend inclusif dans le cadre du festival Narthex Odyssée, mêlant jeux de rôle et musiques médiévales à sonorités électroniques. |
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2023 |
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| Redaction |
115 glyphes / QUNI |
Marie Godefroy / Titus Kaphar, Reginald Dwayne Betts |
Pour les besoins du journal Curseurs, conçu en collaboration avec l’asbl Tactic et des étudiant·es de l’atelier de typographie de La Cambre (Clara Bougon, Cécile Faure, Antoine Lacour et Adrien Gantner) coordonné par Pierre Huyghebaert et Laure Giletti, Marie Godefroy réalise un fork assez complet du caractère Redaction. Ce caractère, dessiné par Titus Kaphar et Reginald Dwayne Betts et publié sur Use and Modify , contient d’autres graisses (bold et italique) ainsi que de nombreuses versions (10, 20, 35, 50, 70 et 100) qui n’ont pas été forkées en inclusif à ce jour. |
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2023 |
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| Capriola |
8 glyphes |
Gabrielle d’Alessandro / Viktoriya Grabowska |
Pour les besoins d’une publication auto-éditée, Une matinée tout à fait ordinaire, co-écrite avec Anto Metzger, Gabrielle d’Alessandro ajoute huit glyphes au Capriola de Viktoriya Grabowska. |
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2021 |
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| Claude |
10 glyphes / 3 graisses |
Maëlys Estrade |
Claude est le projet de licence en design graphique de Maëlys Estrade, réalisé en parallèle de son mémoire intitulé « La question du genre en typographie », tissant des liens entre l’histoire de l’écriture et l’histoire queer. Dans le cadre de ce travail, i·el a choisi d’augmenter de glyphes inclusifs le Garamond EB sous licence libre. Ce caractère véhicule des valeurs d’ouverture, d’humanisme, et soutient la diffusion d’idées nouvelles. Il est adapté à la pédagogie nécessaire pour faire comprendre aux plus réticent·es les enjeux de l’écriture inclusive. Le spécimen prend donc la forme de cartes d’apprentissage volontairement infantilisantes. Le nom Claude fait référence au prénom de Garamond, mais surtout à Claude Cahun, artiste et icône queer nantais·e. |
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2022 |
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| Schlass |
10 glyphes |
Emmi Durand |
À la suite d’un atelier sur l’écriture inclusive au Palais de Tokyo, Emmi Durand propose ses premières recherches typographiques réalisées en totale autonomie à partir de ses croquis. Inspiré par un titre du rappeur Ziak, le caractère Schlass se veut tranchant, piquant, menaçant mais aussi séduisant et envoûtant avec des courbes qui tranchent et des empattements qui piquent à la façon des janbiyas, nom arabe de ce poignard typiquement incurvé. |
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2022 |
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| BBB Herthey Futural |
62 glyphes / 6 graisses / QUNI |
Bye Bye Binary (Clara Sambot, Laure Giletti) / Allen Vincent Hershey, Windell Oskay, Techninja, Luuse, Paul Bernhard |
La BBB Herthey Futural est un fork réalisé par Clara Sambot et Laure Giletti du Hershey Futural de Paul Bernhard. Il s’inscrit dans la lignée des travaux de Luuse, Techninja, Windell Oskay et principalement Allen Vincent Hershey, physicien et mathématicien étatsunien ayant dessiné le caractère en 1967 pour les besoins du Naval Weapons Laboratory. La décomposition des courbes en lignes droites connectées permet l’affichage sur les premiers écrans à tube cathodique grâce à une série de coordonnées. Ce caractère construit par le squelette a trouvé ensuite des usages contemporains, notamment pour les machines à commandes numériques (CNC). Le caractère comporte quatre graisses conçues avec un script FontForge de Paul Bernhard. Diffusé sous licence libre, il est aujourd’hui l’objet d’un fork pour l’identité graphique de l’École nationale supérieure d’architecture de Saint-Étienne, réalisée par le studio Eurogroupe. Le dessin des glyphes inclusifs se compose de ligatures agglomérant les suffixes masculins et féminins, mais aussi de caractères coupés ou intégrant parfois un point médian mobile qui se positionne dans les différents axes des vecteurs. Le BBB Herthey Futural est « qunifié » et disponible sur la typothèque Bye Bye Binary. |
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2022 |
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| Inclusix C4 Type Serif |
66 glyphes |
Hélène Collet / Bastien Tessanne |
Hélène Chollet propose un fork inclusif de la C4 Type Serif de Bastien Tessanne pour son projet de diplôme en DNMADE. Pour ce travail, elle est épaulée par H·Alix Sanyas. |
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2022 |
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| Figure |
38 glyphes |
Pépite |
Pour les besoins du festival d’arts graphiques Figuré·e, le studio Pépite conçoit des glyphes inclusifs pour son caractère Figure. Le festival, qui en est à sa troisième édition, a vu muter l’apparence typographique de son nom au fil des années. D’abord composé avec un point médian, utilise désormais un glyphe inclusif. Le dessin typographique propose des enlacements de lettres pour combiner les formes masculines et féminines. |
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2022 |
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| Ductus |
200 glyphes / 6 graisses / QUNI |
Amélie Dumont |
La découverte des expérimentations menées par Bye Bye Binary a été l’élément motivant la création du Ductus d’Amélie Dumont, designer graphique, dessinatrice de caractères et développeuse basée à Bruxelles. Proche de plusieurs cercles technoféministes, elle souhaite prendre part aux expérimentations typographiques visant à dégenrer le langage. Ductus est une famille dessinée avec Metapost, inspirée des ductus traditionnels de calligraphie romaine. La famille comprend deux versions, regular et mono (à chasse fixe), chacune déclinée en trois graisses (regular, calligraphique et géométrique). Les outils « pencircle », « penrazor » et « pensquare » de Metapost ont permis d’obtenir les variations de tracés, tantôt arrondis, biseautés ou de formes carrées. La version monospace est une interprétation plus libre des ductus de base. En plus des bas-de-casse, les capitales comportent également un ensemble de glyphes inclusifs, ce qui rend cette famille très complète. Ductus est « qunifié » et disponible sur la typothèque Bye Bye Binary |
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2021 |
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| BBB Karrik |
116 glyphes / QUNI |
Bye Bye Binary (Clara Sambot, Quentin Lamouroux) / Jean-Baptiste Morizot, Lucas Le Bihan |
Le BBB Karrik est un fork réalisé par Clara Sambot et Quentin Lamouroux du Karrik de Jean-Baptiste Morizot et Lucas Le Bihan, diffusé sous licence libre sur Velvetyne Type Foundry. Ce fork est le fruit d’une invitation faite à Bye Bye Binary par Kidnap Your Designer, qui réalise l’identité visuelle du théâtre La Balsamine à Bruxelles. Le dessin des glyphes inclusifs se compose de caractères coupés et décalés de la ligne de base en indices et exposants, opérant ainsi une perturbation du gris typographique. Le BBB Karrik est « qunifié » et disponible sur la typothèque Bye Bye Binary. |
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2022 |
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| BBB Sprat |
62 glyphes / 9 graisses / QUNI |
Bye Bye Binary (Eugénie Bidaut, Julie Patard) / Ethan Nakache |
Le BBB Sprat est un fork réalisé par Eugénie Bidaut et Julie Patard du Sprat d'Ethan Nakache diffusé sous licence libre. Ce fork est le fruit d'une invitation faite par Kidnap Your Designer, qui conçoit l'identité visuelle du festival FAME à Bruxelles. Le dessin des neuf graisses disponibles est réalisé à partir de quatre masters. Le BBB Sprat est "qunifié" et disponible sur la typothèque Bye Bye Binary. Le dessin de glyphes inclusifs lie les marqueurs du féminin et du masculin tout en opérant une ligature esthétique avec le reste du mot. Ce dessin s'inspire d'un traité d'orthographe et de prononciation française de 1550 écrit par Jacques Peletier du Mans, humaniste, poète et mathématicien français de la Renaissance. |
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2022 |
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| Doppia V |
23 glyphes |
Martha Salimbeni |
Martha Salimbeni dessine le caractère DoppiaV pour la nouvelle identité graphique qu’elle conçoit pour le collectif Artist-run space à Pantin. Le caractère comprend un ensemble de ligatures et de glyphes inclusifs ainsi que le « schwa » italien, une voyelle renversée (ә) qui abolit le genre des mots dans l’écriture. |
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2022 |
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| Solidaire |
28 glyphes |
Max Lillo |
Au moment des manifestations contre la réforme des retraites, Max Lillo voit apparaitre dans les rues des dessins de lettres faites à la main ou au scotch du caractère dessiné par Sébastien Marchal pour l'Union syndicale Solidaires. Max Lillo dessine plusieurs ligatures et échange avec Anaïs Enjalbert pour l'intégrer aux affiches de l'Union syndicale Solidaires qui utilisait alors le point médian. |
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2023 |
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| BBB Almendra |
32 glyphes |
Camille Circlude, Tristan Bartolini / Ana Sanfelippo |
Dans le cadre de l’exposition collective « Batailles typographiques » du festival Extra !, au Centre Pompidou en septembre 2022, Camille Circlude et Tristan Bartolini proposent un fork du caractère Almendra d’Ana Sanfelippo, utilisé pour la mise en page de deux affiches. Des glyphes inclusifs sont dessinés pour les bas-de-casse de l’italique et pour les capitales du romain. |
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2022 |
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| Amils Agitels |
5 glyphes |
Marie-Mam Sai Bellier / Jean Alessandrini |
En 2017, Marie-Mam Sai Bellier participe à un atelier de création de fanzines, animé par Roxanne Maillet et Clara Pacotte, au sujet des insurrections queers. Elle dessine quelques glyphes inclusifs tout en rendant hommage au travail de Jean Alessandrini et ses aventureuses réformes de classifications typographiques. Le fanzine Amils Agitels est publié par The Cheapest University dans la foulée et compte parmi les premières publications comprenant des glyphes inclusifs. Cinq ans plus tard, Roxanne Maillet et Marie-Mam Sai Bellier reviennent ensemble sur ce caractère « dont on ne connaît plus le nom » et l’emploient dans leur création graphique commune dans le cadre de l’exposition « Batailles typographiques » du festival Extra !, au Centre Pompidou, en septembre 2022. |
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2017 |
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| Amiamie / Amiamie Round |
76 glyphes / 7 graisses / QUNI |
Arthur Mirat et Louise Masson/Sora Sagano |
L’Amiamie est imaginé entre ami·es. Il est conçu pour que l’on puisse s’écrire des mots doux dans une multitude de graisses (light, regular, black, italique), en rounded ou non, en capitales ou en bas-de-casse. Il s’inspire et prolonge l’histoire de l’Helvetica. En 2014, Sora Sagano s’inspire de cette histoire pour créer l’Aileron et le diffuse en open source, dans une version libre de droits. Mirat-Masson se le réapproprie ensuite pour l’augmenter de glyphes inclusifs en 2022 et le publie sur la typothèque Bye Bye Binary. |
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2022 |
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| Amano |
8 glyphes |
Léonie Bonnet |
Amano est une expérimentation typographique menée par Léonie Bonnet à l’issue d’une semaine de workshop en master de design (DTCT, université Toulouse – Jean Jaurès) avec Vivien Gorse. Inspiré du caractère Aller dessiné par Marc Waymann et réinterprété à la main, il intègre le fait-main et les traces de l’outil utilisé tout en conservant une grande lisibilité. Le caractère comprend deux glyphes inclusifs (é·e et eur·ice) en bas-de-casse et capitales, au singulier et pluriel. |
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2020 |
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| Air Libre Mono |
26 glyphes |
Eugénie Bidaut |
Eugénie Bidaut a dessiné le Air Libre Mono pour l’identité du théâtre l’Aire Libre à Saint-Jacques-de-la-Lande près de Rennes. Les ligatures inclusives proposées pour cette monospace ont un faible encombrement dû à la contrainte de la châsse fixe. Les caractères qui correspondent aux terminaisons féminines semblent pousser les autres pour se faire de la place. |
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2023 |
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| Venus+ Acier |
19 glyphes |
Anke Renaud / Louise Bourlon-Tréguier, Nicolas Pineau, Mathilde Mary, Yi Shen, Renan Vigneron |
L’atelier de typographie du master de l’EESAB Rennes a travaillé collectivement au caractère Venus+. Dessinée à partir du Venus (caractère publié par la fonderie Bauer Type à partir de 1907), la famille Venus+ rend hommage aux matières et aux techniques en usage dans la première moitié du XXe siècle, qui ont façonné les formes typographiques : la machine à écrire, la presse typographique pour le plomb ou le bois, la gravure lapidaire ou encore la lettre peinte. Anke Renaud a ajouté quelques premières ligatures inclusives au Venus+ Acier (une des graisses composant la famille). Pour autant, la version Venus+ Acier publiée sur la typothèque de l’école n’a pas encore repris la proposition d’Anke Renaud visant à rendre ce caractère inclusif. |
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2022 |
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| EnclavAcadam |
87 glyphes / QUNI |
Hugo Young, Juliette Ogier, Camille Martinet |
Hugo Young, Juliette Ogier et Camille Martinet, tous·tes étudiant·es à l’isdaT, dessinent l’Enclava grâce à une exploration d’ouvrages anciens ayant pour but d’exhumer des modèles d’écritures historiques et de les réactiver pour créer de nouveaux caractères typographiques. En avril 2022, Hugo Young participe au workshop « Qunilicious » avec Bye Bye Binary à l’erg, et entreprend d’utiliser le QUNI pour l’Enclava, dans une version en Acadam. |
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2022 |
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| Josafronde |
22 glyphes |
Marouchka Payen, Morgane Le Ferec |
Marouchka Payen, en duo avec Morgane Le Ferec, membre de D-E-A-L, expérimentent le dessin du Josafronde, qui a la particularité d’être dessiné avec MetaPost. |
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2020 |
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| BBB Alfphabet III |
12 glyphes |
Camille Circlude / Pierre Huyghebaert, Karl Bassil, Ludivine Loiseau (OSP) |
L'Alfphabet (contraction de Alphabet en français et Alfabet en néerlandais) a été utilisée pour la signalisation routière belge dès 1945 (remplacée par la SNV suisse en 1975), on la trouve encore ici et là sur les chemins de fer belges. Au début des années 90, Pierre Huyghebaert (OSP) a pu copier les plaques originales juste avant la scission du Fond des Routes en trois entités régionales et l'enfouissement des documents dans les archives régionales. L'Alfphabet a fait l'objet de plusieurs dessins au fil des années (Karl Bassil et Pierre Huyghebaert chez Hammerfonts ou encore avec Ludivine Loiseau chez Speculoos). Aujourd'hui, elle propage une certaine idée de la « belgitude » dans la revue Médor, le festival Pink Screens ou encore le label Belgium is Design (e.a.). Camille Circlude, après avoir lancé une première interpellation sous forme d'un « i·el te dit je t'aime » en Alfphabet III, a entamé un travail sur les glyphes inclusifs lors d'un workshop Bye Bye Binary à l'erg en avril 2022, à poursuivre. |
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2020 |
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| BBB Poppins TN |
66 glyphes / 8 graisses / QUNI |
Bye Bye Binary (Eugénie Bidaut, Camille Circlude) / Jonny Pinhorm |
Suite à la journée d'étude « Pour une langue de toustes les possibles » en novembre 2021 organisée par Camille Circlude (regroupant Laurence Rosier, Alpheratz, Enza Le Garrec, Eugénie Bidaut, Camille Circlude, Laure Giletti et Joëlle Sambi), le Théâtre National Wallonie-Bruxelles est une des premières institutions culturelles de cette ampleur à se doter d'un caractère inclusif pour l'ensemble de ses besoins en communication, de la brochure de saison à son site web. Le caractère Poppins existant sous licence libre (Google Fonts) a été augmenté par Eugénie Bidaut et Camille Circlude. La fonte variable permet de couvrir plusieurs graisses (Regular, SemiBold, Bold, Black). Les caractères inclusifs ont été dessinés pour les bas-de-casses avec différents Stylistic Sets permettant d'activer des formes fondues (avec le e final) et des formes alternatives. Bientôt disponible sur la Typothèque Bye Bye Binary
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2022 |
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| Florescence |
38 glyphes |
Guillaume Basley |
Guillaume Basley est un designer graphique qui soutient les luttes sociales, écologiques et anti-capitalistes. Lorsqu'il prend connaissance des travaux de Tristan Bartolini et de la collective Bye Bye Binary, il décide de participer au mouvement typographique en dessinant Florescence, un caractère au dessin d'inspiration humaniste comprenant les ligatures inclusives les plus usuelles en bas-de-casses et capitales. Florescence est disponible sous licence Creative Commons à prix libre ici.
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2021 |
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| Echevette |
68 glyphes / 2 graisses |
Maëll Hym |
À l'issue d'un workshop avec Roxanne Maillet, Maëll Hym dessine plusieurs lettres en fil brodées sur papier. Inspiré·e par la collective Bye Bye Binary, elle étend ensuite son projet jusqu'à dessiner toute la famille de caractères en incluant en grand nombre de variantes d'un même signe ainsi qu'une série de symboles. Échevette existe deux versions, en Fil et en Noir.
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2022 |
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| Grotesk |
16 glyphes / 4 graisses |
Ariel Martín Pérez / Frank Adebiaye |
La Grotesk est une fonte très construite, avec très peu de corrections optiques, dessinée par Frank Adebiaye au début des années 2010, un classique de Velvetyne, même si elle est peu utilisée de nos jours. Ariel Martín Pérez a essayé de remédier à cette situation en développant les caractères de la fonte pour en faire une nouvelle version plus versatile. Ensuite, pour les besoins de l'atelier No No Normo (organisé par Bye Bye Binary en juillet 2021 à la Maison Populaire de Montreuil), Ariel a dessiné des glyphes non-binaires, inspirés en partie par d'autres dessinateur·ices et en partie inventés. Dans la future mise à jour du Grotesk, à une date indéterminée, ces glyphes non-binaires pour le français seront inclus en tant que ligatures conditionnelles. |
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2021 |
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| DINdong |
125 glyphes / QUNI |
Clara Sambot |
Le DINdong est une reprise « crapuleuse » par Clara Sambot du DIN 1451 Fette Breitschrift d’après le dessin de Peter Wiegel. Une large palette de glyphes nonbinaires est incluse dans le DINdong, qui questionne les tracés normatifs de la norme DIN. Le DINdong, qui a la particularité de proposer un large choix de variantes alternatives en bas-de-casse et en capitales ainsi que différents astérisques, est distribué sur la typothèque Bye Bye Binary sous licence libre après avoir fait l’objet du projet de diplôme de Clara Sambot dans le cadre de son master à l’erg. |
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2020 |
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| Ouroboros |
1 glyphe anarcho-queer |
Ariel Martín Pérez, H·Alix Sanyas |
L’Ouroboros, fonte libre dessinée par Ariel Martín Pérez et distribuée par Velvetyne Type Foundry, contient de très nombreux glyphes faisant référence à la fois à la communauté TPBG et à l’ésotérisme. Pour les besoins du titrage du documentaire Herman@s réalisé par H·Alix Sanyas, un glyphe anarcho-queer a été ajouté à la palette de glyphes. |
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2021 |
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| Boo |
4 glyphes |
Fanny Branet |
Fanny Branet propose ces premiers glyphes lors d'un workshop avec Vivien Gorse et Théo Guillard, au sein du master Design Transdisciplinaire, Cultures et Territoires de l’Université Toulouse – Jean Jaurès. |
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2020 |
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| Je tu iel |
Visuel typographique |
Micheline Super |
Micheline Super expérimente, par le dessin, une ligature « i·el » pour son projet « Je tu i·el » mené lors de son BTS en design graphique à l’École de Condé Paris. |
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2020 |
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| Gendercool |
40 glyphes |
Anna Pavie |
Inspirée par les travaux de la collective Bye Bye Binary, Anna Pavie dessine cette fonte pour son mémoire, lors d'un workshop avec Vivien Gorse et Théo Guillard, au sein du master Design Transdisciplinaire, Cultures et Territoires de l’Université Toulouse – Jean Jaurès (Toulouse, 2019-2021). Son mémoire, Gender Cool, écrit en inclusif, rassemble deux ans de recherche-projet en design sur la pédagogie queer et l'expérience scolaire des ados LGBTQIA+. |
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2020 |
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| Connax & Batal |
Visuel typographique |
Camille Giunti |
À partir de l'Acadam (grammaire non-binaire de Bye Bye Binary), Camille Giunti expérimente des visuels typographiques sur les mots Batal et Connax pour son projet de diplôme en juillet 2021. |
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2021 |
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| Michē·le Olyff |
128 glyphes/QUNI |
Hugo Young |
La numérisation d’une fonte linéale existante, dessinée par Michel Olyff pour des besoins signalétiques, était le projet collectif d’une classe de l’isdaT. Dans un second temps, quatre étudiant·es (Axelle Aldon, Youngjoo Kang, Juliette Ogier et Hugo Young) ont dessiné un caractère d’affiche mega bold, augmenté de glyphes inclusifs conçus par Hugo Young, lors du workshop mené avec Roxanne Maillet en février 2021. Les glyphes permettent d’inclure le point médian aux ligatures elles-mêmes, répondant ainsi aux critiques faites à celui-ci de créer des lézardes dans les textes. Le caractère Michē·le Olyff a été augmenté et « qunifié » pendant le workshop « Qunilicious » en avril 2022 à l’erg par Hugo Young. |
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2021 |
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| Square deal |
5 glyphes |
Juliette Colmart |
Quelques glyphes ont été dessinés par Juliette Colmart pour les besoins d’un fanzine réalisé à l’isdaT suite à un workshop animé par Roxanne Maillet en février 2021. |
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2021 |
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| Deliae |
Fonte (47 glyphes) |
Nina Basson |
La fonte Delia (qui ne comportait pas de glyphs non-binaires au départ) a été dessinée pour éditer une archive de mail en 2019. Dans une publication étudiante de l'isdaT, ce magma de mail opposait des enseignants de l'école dénoncés pour leurs attitudes sexistes aux étudiant·es victimes de ces comportements banalisés. Le but de cette fonte était de montrer les clivages au sein d'un même espace par plusieurs jeux d'opposition (construction de calligraphie/squelette monolinéaire, différentes inclinaisons de fûts au sein d'un même glyphe). Ce caractère dessiné dans ce contexte était prédestiné à accueillir des expérimentations inclusives. En février 2021, un workshop avec Roxanne Maillet mené à l’institut supérieur des arts et du design de Toulouse (isdaT) a permis à Nina Basson d'augmenter son caractère de glyphes spécifiquement conçus pour s'adapter à la grammaire non-binaire de Bye Bye Binary, l'Acadam (avec des suffixes en al, ix, ax, seul, ol, …) et de faire muter la Delia en Deliae. Les expérimentations littéraires de Clara Pacotte et Charlotte Houette sont aussi une source d'inspiration pour Nina Basson. |
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2020 |
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| VG5001 |
23 glyphes |
Enz@ Le Garrec |
Dans le cadre d’un workshop d’écriture « plastique » sur les langages inclusifs mené avec le ·ClubMæd· et les Cybersistas, Enz@ Le Garrec propose une série de gommettes qui corrigent les terminaisons de mots avec des ligatures « fondues » en utilisant le VG5000 de Chloé Bernhardt et Justin Bihan, distribué par Velvetyne Type Foundry. Cette variante est nommée VG5001. |
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2020 |
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| Rog |
10 glyphes |
Julie Lemoine |
Pour son projet de diplôme de Master 2 à La Cambre (Bruxelles), Julie Lemoine utilise ce « caractère-outils » comprenant quelques glyphes inclusifs . |
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2020 |
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| Catégorique |
11 glyphes / 2 graisses |
Quentin Bernard |
Le Catégorique comprend un ensemble de vingt glyphes non-binaires (esperluette et variantes OpenType) à utiliser en complément d’une écriture épicène. Leur prononciation est indéterminée. Ils peuvent être utilisés selon les mots en remplacement des préfixes et suffixes genrés. Plutôt que de créer un nouveau glyphe, leur dessin s’inspire de signes existant dans d’autres langues ; en l’occurrence, il s’agit du daleth (hébreu cursif, signifiant « porte ») et de ses antécédents historiques (protosinaïtique, araméen, phénicien, etc.) retenus en raison de leur portée symbolique – porte, ouverture, existence autonome. Une version Rotated permet de l’utiliser pour l’italique. |
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2021 |
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| Populo |
Fonte (10 glyphes) |
Elora Michel |
Dans le cadre de sa recherche sur le design et le droit, Elora a dessiné le caractère de titrage Populo suite à un workshop avec Vivien Gorse et Théo Guillard, au sein du master Design Transdisciplinaire, Cultures et Territoires de l’Université Toulouse – Jean Jaurès, 2019-2021. |
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2020 |
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| L’oisive |
1 glyphe |
Quentin Bernard |
L'oisive est un caractère géométrique et asymétrique inspiré d'un plan de four à pain pour les besoins en communication d'une boulangerie mobile. Quentin Bernard y a ajouté un glyphe à la forme évocatrice d'un pont permettant de remplacer le point médian comme élément de liaison/continuum plutôt que de séparation. On obtient ce signe en tapant le tiret court. |
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2021 |
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| Omnibus |
97 glyphes / 4 graisses |
Quentin Bernard |
Omnibus est une fonte de titrage dessinée par Quentin Bernard en 2021 pour les besoins d’un journal, composée de quatre graisses (bold, outlined, black, thin). Le dessin du bold s’inspire du Savate (collectif We.ch / Velvetyne Type Foundry). Le nom du caractère est tiré du livre de Bourdieu, Sur la télévision. Les glyphes inclusifs ont la particularité d’alterner des versions thin, bold, black et outlined, ce qui perturbe ainsi fortement le gris typographique et appuie l’intervention typographique. Les glyphes inclusifs sont dessinés pour les bas-de-casse et pour les capitales. |
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2021 |
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| Chaîne |
Fonte (avec chaînage) |
Laura Conant |
Laura Conant, étudiante à l'erg (École de Recherche Graphique, Bruxelles) expérimente un maillage composé de courbes et d’éléments solidaires dans son caractère Chaîne, évoquant les arm-locks ou autres chaînes humaines des mouvements militants dans une esthétique cryptique à décoder. Cette fonte a été publiée pour une cassette pour l'artiste Helenah sur le label MONTAGE. |
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2020 |
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| BXline |
Fonte (avec point médian) |
Ugo Olivari |
En 2019, dans le cadre du cours de création de caractères à l'erg (École de Recherche Graphique, Bruxelles), Ugo Olivari propose de faciliter l'accès au point médian par un raccourci (alt + @ sur Mac, 2 sur PC) pour remplacer la saisie compliquée sur PC nécessitant la composition du code alphanumérique (alt + 0183). Ugo enrichit également sa proposition d'un principe de double flèches qui peut se substituer au point médian. |
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2019 |
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| Subversifve |
13 glyphes |
Léa Murat |
Suite à deux workshops à l’isdaT, « Ça vous dégenre » autogéré par les étudiant·es, et « L4NGU4G3 1S 4LSO 4 PL4C3 OF 5TRUGGL3 » avec Roxanne Maillet, Léa Murat, inspiré·e par un lettrage sur une cassette audio de Kathy Acker, développe Subversifve, une fonte qui permet des remplacements de mots complets générés automatiquement par l’activation des ligatures. Une palette de treize glyphes inclusifs accompagne également la fonte. Subversifve est une linéale aux terminaisons piquantes. Elle emprunte quelques discrètes courbes aux lignes de l’Art nouveau. |
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2021 |
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| Presenta ඇතුළත් |
Affiches typographiques |
Allon Häring |
En 2021, Allon Häring, étudianx de première année à la HEAD de Genève, expérimente une série de glyphes pour composer une série d’affiches typographiques suite à un workshop sur le genre et l'écriture inclusive nommé « Post-Binaritæ » avec Roxanne Maillet, Lou Masduraud & Thomas Conchou. |
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2021 |
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| Marmelata |
Visuel typographique |
Evo/Eva |
Evo/Eva s'inspire de l'écriture elfique du Seigneur des anneaux pour réaliser une gravure « Ensorcelxee » dessinant un ée en symbiose avec un x. |
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2021 |
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| JonquinabcRT |
Fonte (non communiqué) |
Émilie Guesse, Maisie Harding, Alain Maréchal / Sarah Kremer, officeabc |
Émilie Guesse, Maisie Harding et Alain Maréchal augmentent de glyphes inclusifs le Jonquinabc de Sarah Kremer et officeabc (2018) ; avec deux variantes, l’ajout d’un E en ligature indicielle ou un E capitale qui fusionne avec la bas-de-casse précédente. Une version du JonquinabcRT est utilisé pour la publication Îlles, publié par Tombolo Presses en 2021. |
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2018 |
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| Enby Roman |
10 glyphes |
Valentin Chauveau |
Inspiré par l’intervention de Loraine Furter, lors de LA LETTERA NEUTRƏ organisé par Collletttivo en janvier 2021, Valentin Chauveau, alors étudiant à HfG Karlsruhe, esquisse le projet d’un point médian intégré aux caractères eux-mêmes, projet qu’il poursuit lors du séminaire avec Katharina Köhler. En avril 2021, la collective Bye Bye Binary avec laquelle il poursuit les échanges, donne également un workshop à HfG Karlsruhe. Proposer une intégration du point médian au sein même des caractères permet un gris typographique homogène, évite les lézardes et résout ainsi une des critiques fréquentes faites au point controversé. |
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2021 |
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| VG5000 |
44 glyphes |
Justin Bihan et Chloé Bernhardt |
Le VG5000, qui tire son nom de l’ordinateur distribué par Philips (1984), est dessiné comme un caractère d’interface logiciel par Chloé Bernhardt et Justin Bihan, dans le cadre de leur projet de diplôme (2015), avec cette esthétique bitmap à chasse fixe si spécifique à l’univers rétro des jeux vidéo. Suite à l’invitation de Roxanne Maillet pour « On aime pas ça parce qu’on devient deux », Chloé et Justin réalisent une affiche (avec une citation du film Blade Runner) et introduisent alors dans la fonte huit signes typographiques qui prennent la forme de ligatures mêlant la lettre bas-de-casse finale avec un E en capitale. Cette écriture du E est fréquemment utilisée dans les milieux militants pour appuyer la présence de la forme féminisée (par exemple, les employéEs). Cette version libre du VG5000 est distribuée par Velvetyne Type Foundry dès novembre 2018. En 2021, Justin Bihan reprend le VG5000 en y incluant cette fois une large palette de glyphes inclusifs avec un principe de lettres supérieures et inférieures. Il s’agit du LS-VG5000 disponible sur Lettres Simples et la Typothèque Bye Bye Binary. |
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2018 |
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| Dyslextypo |
14 glyphes |
Lucie Dutot |
Pour son mémoire, Lucie Dutot, étudiante en design graphique, entame une recherche pour rendre plus accessible la lecture pour les enfant·es ayant des habilités visuelles diverses, dont la dyslexie. Son caractère Dyslextypo reprend le même principe de pleins et déliés que le caractère open source OpenDyslexic. Une première série non exhaustive de glyphes inclusifs avec les suffixes placés en exposant augmente son caractère. |
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2020 |
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| On aime pas ça … |
Visuel typographique |
Paul Faure |
Pour les Puces Typo 2018 au Campus Fonderie de l'Image, Paul Faure répond à l'invitation de Roxanne Maillet pour la collection de posters « On aime pas ça parce qu'on devient deux » en réalisant une large collection de poster avec des expérimentations typographiques. Paul remet le couvert avec la seconde édition en 2020 avec une nouvelle série pixels ! |
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2021 |
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| Cirrus Cumulus |
Fonte (10 glyphes) |
Clara Sambot |
Le Cirrus Cumulus dessiné par Clara Sambot, étudiante à l'erg (École de Recherche Graphique, Bruxelles) et active au sein de Bye Bye Binary est un des premiers caractères typographiques incluants quelques glyphes inclusifs à être distribué sous licence libre sur Velvetyne Type Foundry en 2020. Le Cirrus Cumulus est dessiné sans aucune courbe, faisant ainsi référence aux schémas scientifiques et techniques. En guise de substitution au point médian, qui sépare les formes masculines et féminines, une série d'éléments de liaison et de symbiose (arcs de cercles) est présente dans le glyph set. |
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2020 |
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| Combine |
Fonte (18 glyphes) |
Julie Pa |
Pour ajouter une pierre à l'édifice de la démasculinisation de la langue française, Julie Pa augmente son caractère Combine, entamé lors de son projet de diplôme à l'erg (École de Recherche Graphique, Bruxelles) un principe de e retourné en miroir vertical à une série de suffixes (ne, te, de, xse, …) en bas-de-casses et capitales. Retourner le « e » sous toutes ses formes n’est pas anodin puisqu’il symbolise à lui tout seul une certaine forme de féminité. Il existe également un usage du e renversé en italien (ә) jouant d’un miroir horizontal cette fois pour développer un langage inclusif et/ou non-binaire. |
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2020 |
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| Pogge |
1 glyphe |
Olivier Bertrand |
Pour les Puces Typo 2018 au Campus Fonderie de l'Image, Olivier Bertrand répond à l'invitation de Roxanne Maillet pour la collection de posters « On aime pas ça parce qu'on devient deux » en ajoutant un glyphe « e » non-binaire à son caractère Pogge. |
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2018 |
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| Inclusif-ve (Akkurat) |
90 glyphes |
Tristan Bartolini |
Pour son projet de diplôme à la Head de Genève, Tristan Bartolini propose l’Inclusif-ve, un principe de tracé inclusif et adaptable pensé pour différentes fontes. Il l’applique à l’Akkurat de chez Lineto, dessiné par Laurenz Brunner, pour son projet de diplôme qui reçoit en 2020 le prix Art humanité de la Croix-Rouge (CICR). La licence de l’Akkurat n’étant pas libre, la fonte n’est pas distribuée avec cette palette de glyphes et reste à l’état de projet de recherche. |
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2020 |
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| Homoneta |
84 glyphes / 2 graisses / QUNI | |
Quentin Lamouroux |
Après le workshop « Genderfluid » mené par Bye Bye Binary en 2018, Quentin Lamouroux entame son projet de diplôme de master à l’erg, pour lequel il dessine Homoneta et traduit la Bible en inclusif. L’Homoneta comprend l’utilisation d’un trait horizontal se situant entre la ligature et l’abréviation, qui n’est pas sans rappeler les inscriptions moyenâgeuses. Au Moyen Âge, un trait ascendant ou descendant pouvait en effet remplacer les dernières lettres du mot (la suspension). Certaines lettres barrées servaient également d’abréviations (« » pour « par » ou « per ») pour faciliter la tâche des des moines et des moinesses copistes. Des jeux de lettres supérieures et inférieures sont aussi présents, ainsi que des caractères imbriqués à la manière de lettrines. En capitales, pour permettre la ligature « é·e », deux « E » sont dos à dos, en miroir. Homoneta est une fiction qui présente Homo, un personnage mystique, emblématique et non-genré, qui à lui·elle seul·e représente l’humanité tout entière. L’Homoneta est disponible sur la typothèque Bye Bye Binary. |
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2019 |
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| Adelphe |
54 glyphes et signes diacritiques / 11 graisses / QUNI |
Eugénie Bidaut |
Eugénie Bidaut, chercheuse à l’Atelier national de recherche typographique (ANRT), développe le caractère Adelphe en trois variantes (Germinal, Floréal, Fructidor) et trois graisses (regular, semi-bold, bold) inspirées de classiques de la typographie française de la Renaissance (Garamond, Haultin, Granjon, etc.). L’Adelphe Germinal utilise un point médian, l’Adelphe Floréal marque les premières lettres des terminaisons masculines et féminines par des signes diacritiques souscrits, et l’Adelphe Fructidor combine l’usage d’une forme alternative de « e » et de ligatures. La volonté de préserver le gris typographique encourage Eugénie Bidaut à utiliser ces signes diacritiques qui confèrent à la lecture une sonorité au féminin neutre, la forme masculine étant englobée dans celle-ci. L’Adelphe est distribué sur la Typothèque Bye Bye Binary. |
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2021 |
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| BBB BNM Lunch Friendly |
130 glyphes |
Bye Bye Binary (Enz@ Le Garrec, Miklos Ferencz, Barthélémy Cardonne) / Stefan Wetterstrand |
Le BBB BNM Lunch Friendly est une version jouant avec les différentes chasses déjà présentes dans la fonte (regular, condensed, extended) dans le but de perturber le rythme en huit temps des textes, à la manière de contretemps. À cela s’ajoute un ensemble de caractères plus organiques inspirés librement de la danse. |
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2021 |
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| BBB BNM Lunch Mutantxe |
38 glyphes |
Bye Bye Binary (Laura Conant, Laurie Giroux, Sophie Vela, Louis Garrido,Marie Serrie) / Stefan Wetterstrand |
Le BBB BNM Lunch Mutantxe est utilisable en gros corps ; il intègre les formes liquides du logo BNM en tant qu’éléments de perturbation et de liaison. Il expérimente des glyphes expressifs et propose des suffixes non-genrés au fort caractère. |
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2021 |
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| BBB BNM Lunch Fluid |
20 glyphes |
"Bye Bye Binary (Eugénie Bidaut, Camille Circlude, Marouchka Payen, Clara Sambot) / Stefan Wetterstrand" |
La BBB BNM Lunch Fluid reprend des formes inspirées du logo BNM pour créer de nouveaux suffixes non genrés. Ces formes fluides convoquent également un univers mouvant, fluctuant, faisant écho à la fluidité de genre des personnes qui ne se reconnaissent pas dans la binarité du régime de la différence sexuelle. Ce travail typographique collectif est issu d'un workshop Bye Bye Binary au Ballet national de Marseille, direction (LA)HORDE, sous l’invitation d’Alice Gavin Services afin d'augmenter le caractère BNM Lunch de glyphes inclusifs.
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2021 |
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| Capriola |
1 glyphe / Affiches typographiques |
Camille Circlude / Viktoriya Grabowska |
Pour les Puces Typo 2018, Camille Circlude répond à l’invitation de Roxanne Maillet pour la série d’affiches « On aime pas ça parce qu’on devient deux » en ajoutant un glyphe « i·el » au caractère Capriola dessiné par Viktoriya Grabowska, jouant avec le signe de l’infini et illustrant ainsi le vaste spectre des possibilités en matière d’identité de genre comprises entre le « il » et le « elle ».
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2018 |
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| Iel te dit je t’aime |
Visuel typographique |
Camille Circlude |
Camille Circlude interpelle les dessinateur·ices de caractères par l’ajout d’un glyphe «i·el» dans des fontes déjà existantes, libres ou non. Cette interpellation avec un message positif d’amour est une intrusion, un abordage pirate. La multiplication de ces interventions vise à inciter les dessinateur·ices de caractères (y compris celleux moins sensibles à ces problématiques) à prendre conscience des enjeux de l’écriture post-binaire, et à étendre leurs jeux de caractères pour y inclure de nouveaux glyphes. |
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2019 |
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| BBB Baskervvol |
147 glyphes/QUNI |
Bye Bye Binary (Eugénie Bidaut, Julie Colas, Camille Circlude, Louis Garrido, Enz@ Le Garrec, Ludi Loiseau, Édouard Nazé, Julie Patard, Marouchka Payen, Mathilde Quentin) / ANRT (Alexis Faudot, Rémi Forte, Morgane Pierson, Rafael Ribas, Tanguy Vanlaeys, Rosalie Wagner) |
Læ BBB Baskervvol (2018–2022) est issu d’une proposition commune de la collective Bye Bye Binary, reprise du revival Baskervville de l’ANRT en 2018, lui-même repris du Baskerville de Claude Jacob de 1784, dessiné par John Baskerville en 1750. Passé dans les mains de nombreux·ses dessinateur·ices au sein de Bye Bye Binary. Le caractère ne cesse d’être augmenté au fil des utilisations qui font sans cesse remonter des besoins. Ce caractère a fait également l’objet d’un mapping commun et a été la base des recherches pour læ Queer Unicode Initiative (QUNI). Læ BBB Baskervvol est disponible en licence libre sur la Typothèque Bye Bye Binary. |
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2018 |
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| PicNic |
39 glyphes / QUNI |
Mariel·le Nils |
Tout d’abord élaboré pour le titrage de certains poèmes de Francis Ponge, PicNic est un caractère organique dessiné par Mariel·le Nils, abritant une nuée de ligatures contextuelles et inclusives. Les formes sont inspirées de la trajectoire d’une goutte d’eau sur une toile cirée, de l’ombre des feuilles des arbres sur le tissu étendu dans l’herbe, du chemin précis emprunté par une fourmi jusqu’au melon lors d’un piquenique. PicNic est diffusé sur les typothèques Bye Bye Binary, Velvetyne Type Foundry et NoFoundry. |
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2021 |
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| NotCourierSansAvec |
20 glyphes |
Clara Sambot / Ludi Loiseau, Pierre Huyghebaert |
Clara Sambot reprend le caractère Not Courier Sans développé par Open Source Publishing, lui-même une réinterprétation du Nimbus Mono, pour en faire une version augmentée de ligatures inclusives pour les besoins du magazine Censored ; la fonte mute alors en Not Courier Sans Avec. Ludi Loiseau et Pierre Huyghebaert, membre d’OSP, font partie de la collective Bye Bye Binary, tout comme Clara Sambot. |
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2021 |
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| Cherry Swash Acadam |
16 glyphes |
Léa Murat |
Suite à deux workshops à l’institut supérieur des arts et du design de Toulouse (isdaT), «Ça vous dégenre» autogéré par les étudianls, et «L4NGU4G3 1S 4LSO 4 PL4C3 OF 5TRUGGL3» avec Roxanne Maillet, Ael Tarum développe le Cherry Swash Acadam, une fonte aux courbes ornementales spécifiquement conçue pour s'adapter à la grammaire non-binaire de Bye Bye Binary, l'Acadam (avec des suffixes en al, ix, ax, eul, ol, …). |
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2021 |
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| Points étincelles médians |
Éléments de liaison |
Laure Giletti |
Dans son travail de mise en page, la graphiste Laure Giletti propose toujours de remplacer les points médians par un autre signe, afin de ne pas encourager la mise en place de nouvelles normes. Deux ouvrages pour Paraguay Press (Alma Matériau, Ce que Laurence Rassel nous fait faire), ainsi que le Yearbook 2020 de l'ensav La Cambre, sont des exemples de sa pratique de remplacement des points médians, tantôt en « boulets de canon » d'après l'autrice Émilie Notéris, en « étincelles » ou encore en d'autres éléments de liaison plus fluides. |
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2020 |
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| Not Comic |
38 glyphes |
Louis Garrido / Harrisson, Olivier Bertrand |
Ce projet typographique part d'une blague de graphistes : Comment rendre sérieuse la fameuse Comic Sans MS (dessinée par Vincent Connare en 1995) ? Ce projet, initialement porté par Harrisson ensuite par Olivier Bertrand et à présent par Louis Garrido, est aujourd'hui augmenté de glyphes inclusifs. La Not Comic a été utilisée par Roxanne Maillet et H. Alix Mourrier dans le cadre de l'évènement la Fête du Slip invitant Bye Bye Binary au MUDAC, Lausanne. Elle fit aussi une apparition dans le numéro 21 du magazine Médor. La Not Comic est en cours de « qunification » pour une diffusion prochaine sous licence libre sur la Typothèque Bye Bye Binary |
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2019 |
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| Unormative Fraktur |
20 glyphes |
Léna Salabert-Triby, Laura Conant / Peter Wiegel |
Lors du premier workshop de Bye Bye Binary à RoSa en novembre 2018, Léna Salabert-Triby et Laura Conant s’associent pour inclure des glyphes inclusifs à l’Unifraktur Maguntia de Peter Wiegel, faisant écho à la conférence donnée par Félixe Kazi-Tani dans le cadre du workshop abordant les relations entre typographie et pouvoirs politiques.
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2018 |
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| Quarantype |
16 glyphes |
Reuss Maureen Lepretre |
Pendant le confinement, la fonderie.download lance le projet Type Design at Home qui réunit un grand nombre de dessinateur·ices autour du caractère Quarantype, disponible sous licence libre. Reuss Maureen Leprêtre profite de ce projet collectif pour s’essayer au dessin de caractères et y injecter des glyphes inclusifs. Disponible sur fonderie.download. |
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2020 |
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| Liga Sans |
16 glyphes |
Nathan Laurent |
Manon Didierjean, auteure & plasticienne, passe commande à Nathan Laurent du caractère Liga Sans pour composer inclusivement un projet éditorial. |
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2021 |
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| Disorganique |
Visuel typographique |
Francesca Basso, Chiara Cazzato, Lucrezia Travella |
Anciennes étudiantes italiennes Erasmus à Paris, à l'ENSAPC Cergy, Francesca Basso, Chiara Cazzato, Lucrezia Travella proposent deux glyphes fluides pour ce visuel expérimenté en 3D et en animation. |
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2020 |
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| Inclusifves arménien·nes |
Visuel typographique |
Loraine Furter |
Pour l'exposition « The Many Faced God·dess » à la Maison Populaire en mai 2021, Bye Bye Binary réalise une fresque collective dans laquelle Loraine Furter intervient avec du script arménien et l'envie de coexistences multi-scriptes, d'alliances… L'arménien est un langage beaucoup moins genré que le français, mais son script est très peu représenté dans le champ du graphisme, contrairement au script latin. Il existe peu de typographes et de fontes en arménien, mais également peu de documentation sur ce système d'écriture. Garine Gokceyan a dessiné les caractères arméniens des fontes Nor Oughi et Spaghetti (dont le Latin a été dessiné par Morgane Le Ferec). |
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2021 |
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| Inclusifves agiteés |
Visuel typographique |
Julie Patard, Loraine Furter, Léna Salabert |
À l'occasion de l'exposition Subversifves au MUDAC (Lausanne) lors de la Fête du Slip 2021, Bye Bye Binary propose une série de drapeaux en travaillant en binôme. Pour celui-ci, Loraine Furter reprend le caractère Combine de Julie Patard pour créer une série de glyphes/ligatures de lettres agitées qui entrent en ébullition en réaction chimique aux blops générés par Léna Salabert dans Blender. |
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2021 |
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| Pile-Poële |
16 glyphes |
Maria Lou Diaz |
Dans le cadre de son mémoire sur la cuisine, Maria Diaz a dessiné le caractère Pile-Poële suite à un workshop avec Vivien Gorse et Théo Guillard, au sein du master Design Transdisciplinaire, Cultures et Territoires de l’Université Toulouse – Jean Jaurès en 2021. |
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2021 |
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| Times New Roman Inclusif |
32 glyphes |
Eugénie Bidaut |
Eugénie Bidaut est diplômée de l’Atelier national de recherche typographique. Elle expérimente avec le Times New Roman Inclusif des ligatures esthétiques (du type « st » existante), imitant la graphie manuscrite cursive qui invite à une lecture au féminin générique. Une palette de glyphes est disponible pour les bas-de-casse et les capitales. Soucieuse de l’accessibilité et de l’aspect fonctionnel de ses expérimentations, elle met en place un script qui permet de transformer facilement au clavier un double point bas en un point médian. |
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2020 |
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