Accessibilité inclusifve ?

Pour enfin faire rimer inclusivité et accessibilité. Recommandations pour les dessinateurices de caractères face à l’argument de l’illisibilité.

Version : 26 mars 2022
Sophie Vela

« Il faut arrêter de croire que parce que les dys ont un système d’apprentissage différent, i·els sont incapables d’apprendre. »[1]

Préambule

Dans le cadre de son mémoire de DNSEP Design Graphique (à paraître), Sophie Vela choisit de s’intéresser au mouvement de la typographie inclusive. Confrontée à l’argument récurrent de la difficulté de lecture provoquée par les écritures inclusives pour les personnes dyslexiques et neuro-atypiques, elle s’est emparé de ce sujet afin de comprendre et mettre en lumière les conflits –réels ou éventuels– entre accessibilité et inclusivité.

Résumé

L’accessibilité de l’écriture et des typographies inclusives pour les personnes dyslexiques, neuro-atypiques et/ou malvoyantes peut être questionnée à différent niveaux : l’utilisation détournée de caractères, la création de nouvelles lettres, la densité des textes, l’incompatibilité avec les lecteurs d’écrans[2].

Dans le cas de la dyslexie, qui touche 8 à 10% des enfants, les problèmes rencontrés à la lecture peuvent prendre différentes formes : inversion de lettres, sensation de flottement du texte, etc. Pour pallier cela, plusieurs familles de caractères telles que Comic Sans MS[3] ou Dyslexia[4] ont vu le jour pour tenter de limiter ces effets. Jusqu’ici, aucune étude n’a prouvé leur efficacité[5].

Deux posters présentent la phrase suivante avec des perturbations typographiques. « La dyslexie est une condition héréditaire qui rend extrêmement difficile la lecture, l'écriture et l'épellation»..

Source: Molinaro, M. , Dyslexie (campagne), 2015.

Inclusivité, accessibilité, incompatibilité ?

Les critères de lisibilité utilisés pour les caractères dits « accessibles »[6] viennent se confronter aux expérimentations sur la typographie inclusive. En effet, les ligatures, le mélange de différentes lettres, la suppression de l’interlettrage ne sont qu’un ensemble de critères qui semblent compromettre davantage la compréhension des mots et posent ainsi des questions d’accessibilité.

S’il est vrai que ces questions d’inclusivité et d’accessibilité induisent différentes modifications de notre écriture, les mouvements queer et transféministes ne peuvent exister en excluant les personnes non-valides. Peut-on vraiment parler d’écriture ou de typographie inclusive, si celle-ci ne l’est pas de tous·tes ?

J’ai ainsi questionné Jonathan Fabreguettes[7] sur la possibilité de création de glyphes inclusifs avec son caractère Luciole, dessiné pour faciliter la lecture aux personnes malvoyantes. Si l’intégration de glyphes inclusifs « serait techniquement possible », ce n’est pas pour lui une priorité pour différentes raisons, dont le fait que cela la complexifierait trop. D’après lui, « une personne déficiente visuelle se débat suffisamment avec quelques dizaines de lettres pour ne pas lui imposer des ligatures complexes en plus» et cela n’est pas discutable.

Comparaison du mot « lisibilité » entre l'Arial et le Luciole.

Source: Fabreguettes, J. , Luciole, typographies.fr, 2019.

J’ai donc interrogé des personnes concernées par ces deux problématiques, n’étant ni cisgenres, ni neuro-typiques. Les six personnes avec lesquelles j’ai échangé privilégient l’inclusion de genre à celle de lecture. Romane me dit que «l’inclusion [lui] procure un sentiment d’euphorie, de légitimité, qui fait oublier les difficultés de lecture qui sont surmontables, même si [i·el] doit prendre plus de temps et d’énergie pour lire.» De son côté, Kerunos « valide complètement le fait de créer un nouveau jargon et des typos pour inclure tout le monde, voire d’utiliser des mots/pronoms neutres pour tout le monde. Dans un monde utopiste ça aiderait à la fin du sexisme, du genre et du patriarcat. Dans un monde moins utopiste, ça aurait le mérite de faire en sorte que les [personnes non-binaires] se sentent valides et existent au yeux du monde », tout en précisant que cela « dépendrait de la complexité de la typo, si un ou deux [caractères] permettent de changer tous les mots pour les [rendre neutres] je suis à 100 % pour. Au-delà de dix, ça commence à être compliqué. ». Si un ou deux caractères semblent peu pour s’adapter à chaque situation, la collective Bye Bye Binary a pu faire émerger la nécessité de travailler le dessin de 56 nouveaux glyphes, afin de couvrir l’ensemble des suffixes genrés dans la langue française[8].

Ces témoignages viennent se confirmer par la lettre ouverte rédigée par le Réseau d’Études Handi-Féministes, « contre la récupération du handicap par les personnes anti écriture inclusive »[9]. Cette lettre défend de nouvelles formes d’écriture et critique l’instrumentalisation des personnes dys et handies au profit d’une idéologie sexiste:

« Chercher à rendre la langue française accessible aux personnes dys est un travail qui, d’une part, mérite tout notre intérêt et, d’autre part, ne doit pas servir à évincer d’autres réformes linguistiques, telles que l’écriture inclusive, permettant de lutter contre d’autres discriminations, en l’occurrence le sexisme. Le REHF soutient donc la création de solutions ou alternatives non discriminantes. »

« Si l’utilisation de l’écriture inclusive et sa lecture représentent effectivement, pour les personnes dys et multi-dys, des enjeux et des efforts supplémentaires, c’est précisément parce que la langue française est sexiste. Et c’est pour pallier ces manquements qu’elle nous oblige à faire cette gymnastique, afin de faire exister, par les mots, celle·ux qu’elle oublie. »

Le REHF pointe également du doigt que si la lecture de l’écriture inclusive est complexe, c’est parce que les logiciels de lecture d’écran ne sont pas adaptés aux caractères utilisés, et demande l’évolution de ce système plutôt que l’exclusion par le genre : « nous préférons condamner le sexisme qui préside à la programmation des logiciels, plutôt que l’antisexisme qui motive l’usage de l’écriture inclusive. ».

Paroles de concerné·es

Le refus de l’inclusion de tous·tes dans l’écriture semble donc ne pas être fondé sur des bases solides, mais sur du validisme[10], voire de l’eugénisme. En effet, cela laisse sous-entendre que si l’écriture inclusive ne doit pas se développer, c’est à cause des personnes ayant des différences neurologiques. Ce débat va bien au-delà d’une binarité genre/handicap et s’inscrit dans des réflexions plus profondes sur la stigmatisation des personnes handicapées et la récupération de leurs luttes. Si les caractères dessinés pour les personnes dyslexiques ne sont pas efficaces, que les personnes qui dénoncent les difficultés de lecture ne s’appuient pas sur le ressenti des personnes concernées, il semble qu’il s’agisse plutôt d’une instrumentalisation de ces personnes pour nourrir le discours anti-écriture-inclusive.

Parmi les personnes que j’ai interrogées, j’ai échangé avec Max, étudiant·e en graphisme et dys, sur des solutions pour une typographie qui serait à la fois inclusive du genre et des difficultés de lecture. Max m’explique que pour i·el, si les ligatures (en fin de phrases) peuvent être compliquées à lire, c’est parce qu’elles cassent le rythme de lecture et apportent une difficulté de compréhension dans l’enchaînement de caractères liés et non liés, ce qui rend la lecture moins fluide. Dans une typographie où toutes les lettres seraient liées, la lecture lui serait donc plus fluide et les glyphes inclusifs seraient lus dans la continuité des mots.

La solution serait donc de créer une forme d’écriture sans ligatures, allant plus loin que la fusion des lettres en faisant des changements grammaticaux. C’est notamment tout le travail d’Alpheratz[11], autaire de Grammaire du Français Inclusif où al propose des alternatives à chaque terme genré. « Un auteur » ou « une autrice » devient par exemple « an autaire ». Les recherches d’Alpheratz apportent un genre neutre en remplacement du masculin générique, par l’utilisation du pronom « al ». D’après sa grammaire, « il fait beau » devient « al fait beau ». D’autres recherches ont été avancées sur ce sujet, proposant différentes alternatives telles que l’Acadam de Bye Bye Binary, basé sur le pronom « ol » cette fois et où autrice/auteur devient « auteul ». Ces expérimentations grammaticales nous invitent à repenser la façon dont notre langue est construite, et comment nous pouvons la faire vivre et évoluer.

Afin de recueillir plus d’avis de personnes concernées, j’ai entrepris de mener une étude plus poussée sur le sujet[12]. Si les résultats ne sont pas encore définitifs, les réponses des 100 premier·es participant·es vont majoritairement dans le même sens: si l’inclusif peut être compliqué à lire, il n’empêche pas la compréhension des extraits de textes proposés à l’étude (ensemble de phrases courtes comprenant au maximum trois caractères inclusifs). Lors d’un entretien avec un homme cisgenre dyslexique et dysorthographique, celui-ci me confirme que, comme tout apprentissage, cela est surtout une question d’habitude et que l’inclusion de tous·tes est un sujet qui mérite quelques efforts.

Photographie d'un des carnets utilisés par l'étude: une typographie inclusive y est annotée par la personne interrogée.

Source: Vela, S., photographie d’archive de l’étude sur la lisibilité des écritures inclusives, 2022.

Au-delà des difficultés rencontrées avec le point médian ou les typographies inclusives, c’est tout un système qui est à repenser. D’après Louna, peu de choses dans le graphisme sont pensées pour les personnes dys. Je lui parle notamment d’un livre que je trouve très bien composé, avec très peu de marges. Illisible pour elle. L’absence de marges ne permet pas au regard de prendre ses repères. Les espaces sont ses guides dans sa lecture, qui n’est pas linéaire mais plutôt « en diagonale » ; ils l’aident à savoir où elle en est dans le bloc de texte. De même, des textes trop denses, des typos avec trop d’empattements, des mots coupés dans leur hauteur sont autant d’obstacles à une lecture fluide pour elle.

Les difficultés causées par les mises en page sont diverses, et dépendent de chaque personne, chacune ayant ses particularités, ses difficultés propres. Il n’existe pas une seule forme de neuro-atypie, ainsi il peut difficilement n’exister qu’une seule solution. Une illustratrice et designeuse espagnole a d’ailleurs modifié un caractère pour le rendre fidèle à sa propre dyslexie : on y voit des lettres s’entrechoquer, à l’endroit et à l’envers, et ce sans altérer la lecture pour une personne valide. Dessinée d’après la Adobe Font Sofia Pro d’Olivier Gourvat, le lettrage créé par Rocío Egío et Pranav Bhardwaj ne prétend pas être plus lisible pour les personnes dyslexiques, mais seulement représenter une expérience personnelle de ce trouble de la lecture. Ce caractère dansant fait indéniablement écho au Not Comic Sans dessiné par Louis Garrido, et nous permet une fois de plus de faire le lien entre ces deux problématiques.

Alphabet composé avec la Dyslexic Font, les lettres sont colorées (rouge, vert, jaune ou bleu) et semblent bouger - le D, le F et le S, par exemple, sont à l'envers.

Source: Egío, R. ; Bhardwaj, P. , This is a dyslexic font, 2021.

La langue française est également pleine de complexités. Selon Louna, le principe même de genre n’est pas évident et complique la compréhension à la lecture, tout en demandant plus de réflexion lors de l’écriture, par ses nombreuses variations (pronoms, accords, terminaisons, qui s’ajoutent aux règles de conjugaison, grammaire et orthographe…). Une écriture neutre ne semble donc pas ici un obstacle mais bien une clef, comme en anglais notamment, dont l’apprentissage est réputé plus aisé que le français.

Le queer est-il lisible?

Quant à la typographie inclusive, à ses glyphes hybrides et à ses caractères expérimentaux, la critique principale qui est faite est le manque de lisibilité, les formes trop étranges et n’évoquant rien de ce que nous avons l’habitude de lire. Lorsque j’ai rencontré H. Alix Mourrier[13], notre discussion autour de la lisibilité des caractères non-binaires nous a mené·es à une réflexion : les personnes queer ne sont-elles pas, elles-mêmes, « illisibles » ? Parce que nous ne rentrons pas dans les codes, nous sommes souvent sujett·es à des regards interrogatifs, des remarques sur ce que nous sommes, des incompréhensions, voire des conflits. H. me fait remarquer que dysphorie et dyslexie ont la même base étymologique : dys, du grec δυσ- , qui exprime l’idée d’une difficulté. Difficulté à entrer dans les cases, difficulté à être compris·e, difficulté à comprendre le monde qui nous entoure. De cette difficulté émane une violence; celle d’être laissé·e à la marge. Mais nous pouvons choisir de n’évoluer que dans ces marges, dans ces endroits de résistances. Il y a quelque chose de politique dans l’intention de créer des formes qui ne peuvent être comprises de tous·tes, à notre image.

Lorsque l’on est en difficulté, c’est souvent à nous de nous adapter. L’enjeu est peut-être ici de créer un lieu où les difficultés seront rencontrées par celle·ux qui n’en ont pas l’habitude, et ainsi créer un rapport de force.

Si le design graphique est fait de normes, c’est aux graphistes et typographes de se les réapproprier, non plus seulement pour expérimenter autour des normes existantes, mais bien pour révolutionner (au sens propre) la typographie, bouleverser les schémas, écrire de nouveaux récits.

Conclusion

Comment trouver une réponse unilatérale à une problématique si large que celle de l’inclusion ? La typographie est à elle seule une façon de normer l’écriture, d’uniformiser les caractères. Cette uniformisation, à l’image de la société, est vouée à évoluer avec le temps, à s’adapter, à se transformer.

Les mots d’H. à ce propos lors de notre échange sont éclairants : ce qu’il restera de ces expérimentations et de ces différentes formes d’écriture, c’est l’usage que nous en ferons. Si nous avons été capables, au XXe siècle, de lire des typographies complexes telles que celles énumérées dans Fracktur Mon Amour[14], livre répertoriant plus de 333 typographies gothiques, puis d’apprendre à décrypter et comprendre d’autres types de caractères, alors l’écriture inclusive, dans la forme qui s’inscrira dans nos usages, devrait nous être accessible.

Images du livre "Fraktur Mon Amour", ouvert. Majoritairement blanc, violet et noir, on y voit deux alphabets en caractères gothiques.

Source: Schalansky, J. , Fraktur Mon Amour, Princeton, 2006.

 

Exemple d'utilisation de la fonte Unormative Fraktur, notamment sur des terminaisons non-genrées (xse, tes, ue...).

Source: Salabert, L. ; Conant, L. , Unormative Fraktur, 2018.

Ces nouvelles formes de typographies marginales, à l’image de celle·ux qui les créent, ne sont qu’un outil supplémentaire pour créer des façons de parler du monde qui leur ressemble. « Queer » était à l’origine une insulte, un mot signifiant « étrange », « bizarre », « tordu », pour les personnes qui ne rentraient pas dans les normes. De même que nous nous sommes réapproprié ce terme, réapproprions-nous le design en le dotant de formes considérées étranges et tordues, à l’image de nos identités et de nos systèmes de pensée.

Nous avons vu combien les arguments contre l’écriture et la typographie inclusives ne sont basés que sur des normes hétéro-patriarcales et conservatrices, qui refusent toute évolution pouvant nuire à la domination masculine, dans un monde validiste.

De la même façon, celle·ux qui se préoccupent des difficultés de lecture des personnes en situation de handicap face à l’écriture inclusive ne semblent pas s’inquiéter de la dé-conjugalisation de l’allocation aux Adultes Handicapés (AAH)[15] ou de la réduction des normes PMR[16].

S’il existe une solution pour rendre inclusive et accessible la typographie, c’est de la laisser entre les mains des personnes exclues et qui n’ont pas accès aux codes de lecture normatifs, pour qu’elles nous racontent un monde où elles ne seront désormais plus laissées à la marge.

Bibliographie

Alpheratz. (2018). Grammaire du français inclusif. Paris, Vent Solars Linguistique.

Circlude, C. et Bigingo, C. (2021). De la nécessité d’étudier la lisibilité des nouvelles formes typographiques non-binaires (ligatures et glyphes inclusives), les alternatives au point médian et au doublet observés dans les milieux activistes, queer et trans-pédé-bi-gouines., Révoution typographique post-binaire. https://typo-inclusive.net/emergence-de-nouvelles-formes-typographiques-non-binaires-ligatures-et-glyphes-inclusives-les-alternatives-au-point-median-et-au-doublet-principalement-observes-dans-les-milieux-activistes-queer-e/#post-1-_9mq3j8uzjxth

Baezo-Yates, R. et Rello, L. (2013). Good Fonts for Dyslexia. Universitat Pompeu Fabra Barcelona, Spain. https://www.superarladislexia.org/pdf/2013-Luz%20Rello-Dyswebxia%20demo-assets.pdf

Fédération Française des Dys. (2020). Ecriture inclusive et dyslexie. https://www.ffdys.com/actualites/ecriture-inclusive-et-dyslexie-lavis-de-la-ffdys.htm

Ortho&co. (2020). Non, les polices ‘dys’ n’aident pas les dyslexiques !. http://www.ortho-n-co.fr/2020/02/recherche-non-les-polices-dys-naident-pas-les-dyslexiques/, consulté en mars 2021

The Reading Well. Dyslexia fonts and style guide. https://www.dyslexia-reading-well.com/dyslexia-font.html

Unger, G. (2015). Pendant la lecture. Paris: éditions B42.

  1. Extrait d’un échange avec Louna, avec qui j’ai été en contact tout au long de ma recherche. Elle est dyspraxique, TDAH, queer, et diplômée de graphisme.
  2. Un lecteur d’écran (également appelé revue d’écran) est un logiciel d’assistance technique destiné aux personnes « empêchées de lire » (aveugles, fortement malvoyantes, dyslexiques, dyspraxiques…) : il retranscrit par synthèse vocale et/ou sur un afficheur braille ce qui est affiché sur l’écran d’un ordinateur tant en termes de contenu que de structure et permet d’interagir avec le système d’exploitation et les logiciels applications. (Source : Wikipedia)
  3. Caractère typographique dessiné par Vincent Connare en 1995, dans lequel chaque lettre est unique.
  4. Caractère dessiné par le typographe néerlandais Christian Boer, lui-même dyslexique, en 2008.
  5. Une seule étude sérieuse sur le sujet est connue, et ne prouve pas l’efficacité de ces caractères.
  6. Caractères dessinés dans le but d’aider des personnes ayant des difficultés de lecture.
  7. Typographe français spécialiste du braille, créateur de la fonderie typographies.fr et des fontes Luciole et Confetti Braille destinées aux personnes malvoyantes.
  8. Recherche menée lors de la mise en place du QUNI, Queer Unicode Initiative par la collective.
    https://typotheque.genderfluid.space/quni.html
  9. Lettre ouverte publiée en ligne sur le site de l’association efigies (association des jeunes chercheur·euses en études féministes, de genre et sexualités), décembre 2020.
  10. Discrimination à l’encontre des personnes qui ne sont pas valides (qui n’ont aucun handicap)
  11. Alpheratz enseigne la linguistique, la sémiotique et la communication à Sorbonne Université. Al est spécialiste du français inclusif et du genre neutre
  12. Étude en cours dans le cadre d’une résidence à l’Hôtel Pasteur, pour apporter une réponse concrète à celle, théorique, que je développe dans l’ensemble de mon mémoire. Si vous souhaitez participer, contactez etude-lisible-inclusive@protonmail.com. Cette étude a été construite d’après les premières recherches de Camille Circlude et Christella Bigingo pour une étude de la lisibilité des écritures inclusives pour les personnes dys
  13. Graphiste et artiste membre de la collective Bye Bye Binary.
  14. Fraktur Mon Amour est un ouvrage de Judith Schalansky, paru aux éditions Princeton en 2006.
  15. Proposition de loi PPL19-319, déposée fin 2019 et toujours en discussion.
  16. Amendement de la Loi Elan, 2018, visant à limiter à seulement 10% (contre 100% auparavant) le taux de logements adaptés aux Personnes à Mobilité Réduite.

Sophie Vela

Sophie Vela, est diplômée de l’EESAB (Ecole Européenne Supérieure de Bretagne) à Rennes en 2023. Depuis 2021, elle axe sa recherche sur la lisibilité des écritures inclusives. Elle est également co-fondatrice de la collective militante Les Mots de Trop.